DUBAÏ - Entre vitrine et coulisses

Dubaï, c’est une ville pensée comme une marque : tout est optimisé, net, efficace. La sécurité est totale, la propreté irréprochable, les infrastructures démentes. Tout est fait pour que tu bosses bien, que tu consommes vite et que tu te sentes dans une bulle sous contrôle.

Mais au-delà de ce vernis parfaitement huilé, j’y ai aussi ressenti quelque chose d'inattendu : une forme d’ouverture. Ici, le monde entier se croise, bosse, vit, prie, espère. Et ça cohabite dans un respect étonnant. Pas de jugements, juste une sorte de contrat moral : chacun sa culture, ses croyances, sa façon d’être, et tout le monde avance.

Photographiquement, j’ai voulu capturer cette dualité : le luxe et le fonctionnel, le spectaculaire et le quotidien, l’ultra-moderne et l’humain. Du désert à la tour Burj Khalifa, en passant par les quartiers plus bruts où le réel respire encore.

Dubaï ne laisse pas indifférent. Elle dérange parfois, impressionne souvent, intrigue toujours. Et au fond, elle reflète assez bien notre époque : rapide, contrastée, globalisée… et en quête de sens.